Sur les Moyens d'étudier les maladies régnantes, comparativement à l'état de
l'atmosphère
SUR LES MOYENS
D’étudier profitablement les maladies régnantes dans les diverses saisons de
l’année, comparativement à l’état de l’atmosphère pendant le cours de ces
maladies.
Il y a assez long-temps qu’il est reconnu que l’atmosphère, par ses variations,
exerce sur les organes des corps vivans et par conséquent sur la santé ou le
bien-être de ces corps, une influence qui tantôt leur est avantageuse, et tantôt
leur est nuisible.
Sur les animaux, et principalement sur l'homme, lorsqu'il se trouve affoibli
soit par l’âge, soit par ses travaux, soit par d'autres causes, ces influences
atmosphériques causent, entretiennent ou aggravent diverses maladies qui, sans
elles, ou ne se fussent point formées, ou n'eussent pont acquis l'intensité et
la durée qu'on leur observe.
On est sans doute bien convaincu de ces faits : mais on n'en est pas plus avancé
; car il s'agit de reconnaître la part qu'ont eue les variations de l'atmosphère
soit dans la formation des maladies dont il est question, soit dans leur
intensité, leur opiniâtreté et leur facilité à se répandre ; et il s'agit
sur-tout de parvenir à déterminer quelles sont celles des variations
atmosphériques, qui
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